Terres Arides
Ian De Toffoli
en langue française
avec Luc Schiltz, Pitt Simon
mise en scène collective
conception – Ian De Toffoli
vidéo – Michel Maier
lumières – Antoine Colla, Nico Tremblay
coproduction Théâtre du Centaure, Kulturhaus Niederanven
en coréalisation avec le Kinneksbond, Centre Culturel Mamer
photos – © Bohumil Kostohryz
Kinneksbond, Mamer :
janvier 2021 : 21, 22, 23, 24*, 27, 28, 29
Les spectacles commencent sauf mention contraire à :
17h30 le dimanche (*)
20h les autres jours.
Tarifs: 20€ / 8€
Kulturpass accepté.
En tournée :
CAPE
février 2021 : 2
Kulturhaus Niederanven
février 2021 : 5
Ce spectacle est présenté au Kinneksbond dans le cadre du Partage de Plateaux, organisé par Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, le Kinneksbond Mamer, le TOL, le Kasemattentheater et le Théâtre du Centaure.
Terres arides, deuxième projet présenté dans le cadre du cycle « Les Agitateurs », est une pièce qui mêle théâtre de narration et fiction documentée. Elle raconte le voyage avéré en Syrie qu’un journaliste luxembourgeois a entrepris en 2019, pour réaliser un reportage sur un militant djihadiste, membre de l’État Islamique, dans une prison secrète du territoire occupé par les Kurdes, au Rojava, jusqu’à l’invasion de l’armée turque, en l’automne 2019.
L’histoire de ce combattant est singulière, dans le sens qu’il est le seul combattant ayant vécu et grandi au Grand-Duché du Luxembourg qui a rejoint l’organisation terroriste État Islamique en Syrie en 2015. Il est un parfait citoyen européen, il est né au Luxembourg en 1987, il a grandi à Meispelt, il a un passeport portugais.
Le journaliste, au cours d’un voyage qui a duré une semaine, mais a nécessité des mois de préparation, est passé par l’ouest de l’Irak en Syrie, en traversant la seule frontière qui n’est pas contrôlée par les troupes de Bachar Al-Assad, pour réaliser un entretien avec le jeune djihadiste et pour lancer, une fois de retour, la question de savoir comment la justice et la politique luxembourgeoise a l’intention de traiter ce cas.
Terres arides constitue un point de départ d’un ensemble de réflexions, notamment sur le rôle du gouvernement, qui, à cette date et dans cette affaire, n’a que peu réagi, mais également sur la soi-disant stabilité et paix sociale qui règne au Luxembourg, sur des questions d’ordre éthique, ainsi que sur les motivations et l’avenir de ces jeunes errants dans des temps de plus en plus incertains.