Les Justes
Albert Camus
avec Luc Schiltz, Brigitte Urhausen, Sophie Langevin, Mathieu Moro, Franck Sasonoff, Hervé Sogne, Jérôme Varanfrain, Francesco Mormino
mise en scène – Marja-Leena Junker
scénographie et costumes – Christian Klein
lumières – Véronique Claudel
musique – Francesco Mormino
assistant à la mise en scène – Antoine Colla
coproduction Théâtre du Centaure, Centre Culturel « opderschmelz » de Dudelange, Cube 521 de Marnach, Kinneksbond Centre Culturel Mamer
Dossier de presse à télécharger : ici
photos – © Bohumil Kostohryz
Théâtre du Centaure :
mars 2017 : 3, 4, 5, 8, 9, 10, 11, 12, 14, 15, 18, 19
Les spectacles commencent sauf mention contraire à :
18h30 les jeudis et dimanches
20h les autres jours.
Tarifs: 20€ / 8€
Kulturpass accepté.
Renseignements et réservations :
Par téléphone : +352 22 28 28 (répondeur)
Réservations par mail
La caisse est ouverte une demi-heure avant le spectacle.
En tournée :
Kinneksbond, Mamer
avril 2017 : 28, 29
Réservations : www.kinneksbond.lu
CCR opderschmelz, Dudelange
mai 2017 : 10
Réservations : www.opderschmelz.lu
Cube 521, Marnach
mai 2017 : 20
Réservations : www.cube521.lu
Le 17 février 1905, le Grand-Duc Serge, gouverneur de Moscou et oncle du tsar Nicolas II, est tué dans un attentat à la bombe organisé par un groupe de partisans appartenant au Parti des combattants socialistes révolutionnaires. Le jeune homme qui a jeté la bombe, Ivan Kaliayev, est aussitôt arrêté, condamné à mort et pendu le 23 mai 1905.
Albert Camus s’est inspiré de ces évènements pour écrire Les Justes, son oeuvre théâtrale la plus forte, créée à Paris en décembre 1949 et jouée depuis dans le monde entier. L’auteur ne cache pas son admiration pour ces terroristes d’alors, eux qui dans « leur juste révolte, leur fraternité difficile, les efforts démesurés qu’ils firent pour se mettre en accord avec le meurtre » et qui « dans la plus impitoyable des tâches, n’ont pas pu guérir de leur coeur ». De ces figures historiques il a créé des personnages inoubliables, tous pris dans un étau de circonstances sans échappatoire.
Il nous a paru intéressant et, qui sait, utile, de monter cette pièce aujourd’hui. En effet, nous sentons un grand besoin, surtout parmi les jeunes, mais pas seulement, de parler, d’échanger ensemble sur les questions inévitables soulevées d’abord par le drame de Camus, mais aussi par les attentats meurtriers qui de nos jours se suivent sans préavis, chez nous et partout dans le monde. Que s’était-il passé en 1905 dans la tête des « meurtriers délicats » de Camus ? Que se passe-t-il maintenant dans la tête d’assassins endoctrinés, barbares, impitoyables tueurs kamikazes dans nos villes ?
Et les questions ne s’arrêtent pas là…