Frozen

Un thriller psychologique captivant et bouleversant qui reste bien d’actualité.

Un jour d’été la jeune Rhona, âgée de 10 ans, est portée disparue.

Alors qu’elle voulait se rendre chez sa grand-mère elle a été enlevée, puis séquestrée, violée et assassinée.

Basé sur une recherche approfondie et des faits réels, mais loin d’être un documentaire, Frozen nous épargne les horribles détails du meurtre de la jeune fille pour nous faire découvrir en contrepartie ces trois personnages dont les destins seront désormais liés par cet acte violent.

Nous accompagnons Nancy (Marja-Leena Junker), la mère de Rhona, sur son odyssée pendant les vingt ans qui séparent le crime de l’arrestation du coupable. Tourmentée par l’inquiétude, l’espoir, la haine, la culpabilité ainsi que hantée par l’idée du pardon, elle reste pendant tout ce temps bloquée dans ses sentiments.

Alors que Ralph (Francesco Mormino), pédophile et tueur mythomane ne regrette que le fait, que ses œuvres ne soient pas légales. Il nous raconte son enfance dans des versions plus fantaisistes les unes que les autres. Est-il vraiment obligé de répondre constamment à l’appel de ses obsessions ?

En voici une des questions auxquelles, la jeune et brillante docteure en psychiatrie Agnetha (Sophie Langevin), nous propose des réponses. Elle permet au publique de trouver une entrée dans ce cosmos glacial où elle mène une étude scientifique sur le comportement de tueurs en série et leurs capacités affectives.

L’auteure anglaise Bryony Lavery dont Frozen a remporté de grands succès aux pays anglo-saxons nous propose ici un texte riche et accrochant non dépourvu d’un certain sens de l’humour et d’une véritable tendresse pour tous ses protagonistes.

Nous avons déjà du mal à accepter l’inacceptable, mais pouvons-nous pardonner l’impardonnable ?

L’auteur nous propose ici et le pardon et la revanche comme options. Et il est bien évident que les deux chemins nous poseront problème.